A Lourdes, le Chemin de Croix qu'on va
lire a fait une profonde impression sur les malades et ceux qui les
entouraient de leur sollicitude, de leur amitié, de leur
prière.
Plusieurs évêques m'en ont
demandé le texte.
Je viens de le reprendre, j'y ai
trouvé la même "force persuasive", comme disait
Saint-Paul : c'est à la fois l'Evangile et la "condition" des
malades qui ont inspiré leur auteur ! En sorte que ceux dont
la vie est brusquement atteinte par la souffrance peuvent tout
à coup comprendre qu'ils ne sont pas seuls, que Jésus
est passé par là et qu'au lieu de se révolter il
faut accepter, bien plus, ajouter ce qui manque à la Passion,
pour le salut du monde.
Le prêtre qui a rédigé
ces lignes, à la lumière de sa foi et à la
pensée des malades qu'il "sert" de toute son âme, n'a
vraiment pas perdu son temps.