RITES DE COMMUNION
copyright Père
Bourdon
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INVITATION A LA PRIERE
Debout à l'autel, le prêtre, mains jointes,
dit :
"Comme nous l'avons appris du Sauveur et selon son
commandement, nous osons dire :
L'Amour de Dieu comble la distance qui nous
sépare de lui.
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LE " NOTRE PERE "
Le prêtre étend les mains et dit avec
les fidèles :
"Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui
notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du Mal".
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L'EMBOLISME
Développement de la dernière demande du
"Notre Père".
Embolisme vient du grec "emballo" =
"insérer un mot, insertion".
Le prêtre seul continue, les mains toujours
étendues :
"Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne
la paix à notre temps ;
par ta miséricorde, libère-nous du
péché,
rassure-nous devant les épreuves en cette vie
où nous espérons le bonheur que tu promets et
l'avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur"
.
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L'ACCLAMATION
Le prêtre joint les mains.
L'assemblée conclut la prière par
l'acclamation :
"Car c'est à toi qu'appartiennent
le règne, la puissance et la gloire
pour les siècles des siècles".
La gloire est célébrité,
considération, admiration et honneurs.
Rendre gloire à Dieu c'est
reconnaître, avec admiration et respect, les
qualités suréminentes de Dieu : sa puissance,
son amour et sa sainteté.
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PRIERE POUR LA PAIX
Le prêtre étend les mains et dit
à haute voix :
"Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes
apôtres : "je vous laisse la paix, je vous donne ma
paix", ne regarde pas nos péchés, mais la foi
de ton Eglise ; pour que ta volonté s'accomplisse,
donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers
l'unité parfaite, toi qui règnes pour les
siècles des siècles".
Le prêtre joint les mains.
Les fidèles répondent :
"Amen".
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INVITATION A LA CHARITE
FRATERNELLE
Le prêtre dit :
"Que la paix du Seigneur soit toujours avec
vous".
Les fidèles répondent :
"Et avec votre esprit".
Selon le dictionnaire de théologie biblique, "la
paix biblique désigne le bien-être de
l'existence quotidienne, l'état de l'homme qui vit en
harmonie avec la nature, avec lui-même, avec Dieu ;
concrètement, elle est bénédiction,
repos, gloire, richesse, salut, vie".
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LES FIDELES S'EXPRIMENT LEUR AMOUR
MUTUEL
Si cela convient, le prêtre ajoute :
"Frères dans la charité du Christ,
donnez-vous la paix".
Les fidèles se manifestent la paix, selon les
coutumes locales.
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LA FRACTION DU PAIN
Le prêtre découvre le calice, prend le pain
consacré, le rompt au-dessus de la patène.
Imitation du geste du Christ qui prit le pain et le
rompit.
Jadis, il fallait partager les pains avant de les
distribuer en communion.
Primitivement l'Eucharistie était appelée
"la fraction du pain".
..le Christ brisé par la souffrance.
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L'AGNUS DEI : L'AGNEAU DE
DIEU
Pendant la fraction du pain, on dit ou on chante :
"Agneau de Dieu, qui enlèves le
péché du monde,
prends pitié de nous.
Agneau de Dieu, qui enlèves le
péché du monde,
prends pitié de nous.
Agneau de Dieu, qui enlèves le
péché du monde,
donne-nous la paix" .
Au temps de Moïse, le sang de l'agneau pascal, mis
sur les deux montants et sur le linteau des maisons,
éloignait la colère de Dieu.
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L'IMMIXTION
Le prêtre met dans le calice une parcelle de pain
en disant :
"Que le corps et le sang de Jésus-Christ,
réunis dans cette coupe, nourrissent en nous la vie
éternelle".
Ce morceau de pain, était jadis, celui que
l'évêque avait consacré à sa
messe et qu'il envoyait aux diverses communautés,
pour signifier l'unité des croyants. Les
prêtres le mettait à ce moment-là dans
le calice.
Le prêtre couvre le calice.
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LE PRÊTRE SE PREPARE A
COMMUNIER
Les mains jointes, le prêtre dit à voix
basse une prière (au choix) qui exprime
l'humilité et la confiance.
Voici le texte de la première prière :
"Seigneur Jésus-Christ, fils du Dieu vivant,
selon la volonté du Père et avec la puissance
du Saint-Esprit, tu as donné, par ta mort, la vie au
monde ; que ton corps et ton sang me délivrent de mes
péchés et de tout Mal : fais que je demeure
fidèle à tes commandements et que jamais je ne
sois séparé de Toi".
Pendant ce temps-là, les fidèles se
préparent à communier par une prière
silencieuse.
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LE PRÊTRE FAIT LA
GENUFLEXION
Communier c'est être animé d'un
véritable esprit de sacrifice et ne vouloir faire
plus qu'un avec Jésus.
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LE PRÊTRE MONTRE LE PAIN
EUCHARISTIQUE
Le prêtre tient l'hostie un peu
élevée au-dessus de la patène.
C'est l'invitation au banquet du Christ.
Le prêtre dit :
"Heureux les invités au repas du Seigneur
!
voici l'Agneau de Dieu qui enlève le
péché du monde".
C'est ainsi que Jean-Baptiste désignait
Jésus.
Prêtre et fidèles disent :
"Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais
dis seulement une parole, et je serai guéri".
Adaptation de la prière du centurion.
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PROCESSION ET CHANT DE
COMMUNION
Le servant donne quelques coups de clochette pour
inviter les fidèles à s'approcher pour
communier.
Les fidèles s'avancent en bon ordre, joyeux de
recevoir le Christ et de se sentir plus près les uns
des autres.
Les fidèles qui portent la communion aux malades
déposent leur custode (ou pyxide) sur l'autel, avant
la messe et la reprennent, avec l'hostie consacrée,
après la messe.
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COMMUNION DU PRÊTRE AU CORPS DU
CHRIST
Le prêtre dit à voix basse :
"Que le corps du Christ me garde pour la vie
éternelle".
Et il consomme le corps du Christ.
Dans les sacrifices anciens, exception faite pour les
holocaustes où tout était brûlé,
une partie de la victime était donnée à
celui qui l'avait offerte. En la mangeant, il devenait d'une
certaine manière le convive de Dieu.
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COMMUNION DU PRÊTRE AU SANG DU
CHRIST
Le servant va chercher le plateau de communion et
se tient près du célébrant.
Le prêtre découvre le calice, il prend le
calice et dit tout bas :
"Que le sang du Christ me garde pour la vie
éternelle".
Et il boit le sang du Christ.
Il est permis de recevoir le corps du Christ sans le
précieux sang, parce que chacune des deux
espèces (pain et vin) contient le Christ tout
entier.
Le prêtre couvre le calice.
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GENUFLEXION DEVANT LE
TABERNACLE
Lorsque le tabernacle, contenant le Saint-Sacrement, se
trouve dans le sanctuaire, on fait la génuflexion
avant et après la messe et chaque fois qu'on passe
devant le Saint-Sacrement.
Le tabernacle est parfois recouvert d'un voile,
appelé "conopée", dans le but d'attirer le
respect des fidèles.
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LE PRÊTRE PREND LE
CIBOIRE
Le prêtre prend le ciboire posé dans le
tabernacle ou sur l'autel.
Le ciboire est une coupe à pied, munie d'un
couvercle, dans laquelle se trouve les hosties.
Lorsque ces hosties sont consacrées, le ciboire
est recouvert d'un voile appelé "pavillon". Ce voile
rappelle la tente, véritable temple ambulant, qui
abritait l'Arche d'Alliance.
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LE PRÊTRE S'APPROCHE DES
COMMUNIANTS
Le prêtre montre à chacun l'hostie en disant
:
"Le corps du Christ".
Le communiant répond :
"Amen".
Communier debout c'est affirmer que nous sommes des
ressuscités. Avant de communier faire un geste de
respect, mais sans gêner la venue et le retour des
fidèles. Ceux qui communient "dans la main"
s'avancent, la main gauche reposant sur la main droite,
paumes vers le haut. Après avoir reçu
l'hostie, ils s'écartent un peu pour laisser la place
au suivant ; puis de la main droite, ils prennent l'hostie
et la portent à la bouche. Ensuite, ils regagnent
leur place.
Le geste de la main qui donne le pain consacré au
fidèle qui le reçoit, est le signe de la main
de Dieu d'où vient le don parfait auquel nous ne
pouvons prétendre.
Les fidèles peuvent communier à toute messe
à laquelle ils participent mais pas plus de deux fois
dans la même journée. En certaines
circonstances les fidèles sont autoriser à
communier au vin consacré en sang du Christ.
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LE PRÊTRE REMET LE CIBOIRE DANS LE
TABERNACLE
Le prêtre remet le ciboire dans le tabernacle.
Il est très souhaitable de communier avec des
hosties consacrées à cette même messe,
afin que la communion apparaisse mieux comme la
participation au sacrifice actuellement
célébré. Il est parfois
nécessaire de recourir à des hosties
consacrées dans le passé car il est difficile
d'évaluer à l'avance le nombre probable de
communiants.
Certaines servent à la communion des malades.
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LE PRÊTRE PURIFIE LA
PATENE
Revenu à l'autel, le prêtre purifie la
patène (ou le ciboire) au-dessus du calice en disant
à voix basse: "Ce que nous avons reçu de
bouche, Seigneur, puissions-nous l'accueillir d'une
âme pure, et que ce don qui nous est fait dans le
temps, devienne pour nous remède
d'éternité".
Le servant pose le plateau de communion sur l'autel, va
chercher les burettes d'eau et de vin à la
crédence, et rejoint le prêtre à
l'autel.
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LE PRÊTRE PURIFIE SES
DOIGTS
Le servant verse un peu de vin et un peu d'eau sur les
doigts du prêtre, et dépose les burettes
à la crédence. Il rejoint le prêtre
à l'autel.
Le prêtre purifie au vin et à l'eau les
pouces et les index, au-dessus du calice, afin qu'aucune
parcelle d'hostie ne subsiste.
Car le Christ est tout entier présent dans chaque
parcelle de pain.
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LE PRÊTRE PURIFIE LE
CALICE
Le prêtre boit l'ablution des doigts et essuie le
calice, à l'aide du purificatoire.
Le purificatoire est un linge, en lin ou en
chanvre, dont la largeur égale trois fois le
diamètre de la coupe du calice et la longueur deux
fois la hauteur du calice, plus une fois le diamètre
de la coupe. On le plie en trois dans le sens de la
longueur.
Il est marqué d'une croix en son milieu, afin de
le distinguer des autres linges.
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LE SERVANT PORTE A LA CREDENCE LES VASES
PURIFIES
Le ministre (le servant) porte les vases purifiés
à la crédence.
La crédence est une table de service,
proche de l'autel, sur laquelle on dépose les objets
utilisés au cours de la messe : burettes, manuterge,
calice.
Le servant rejoint le prêtre et adopte sa
position.
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LE PRÊTRE REVIENT AU
SIEGE
Tous assis.
On peut garder un silence sacré pendant un petit
moment.
On peut aussi dire un psaume ou chanter un chant de
louange.
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LA PRIERE APRES LA
COMMUNION
Tous debout.
Le prêtre, tourné vers les fidèles
dit:
"Prions".
Puis, les mains étendues, il dit l'oraison
après la communion, demandant les fruits du
mystère célébré.
Les fidèles manifestent leur accord par
l'acclamation :
"Amen".
copyright Père Bourdon
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